Devant l’urgence climatique les écologistes ont gagné la bataille des mots « Fin de l'abondance, sobriété... ».

Devant l’urgence climatique les écologistes ont gagné la bataille des mots

« Fin de l'abondance, sobriété... ».

Des mots, il nous faut maintenant passer aux actes.

La sécheresse de cet été et les différents rapports du GIEC donnent raison aux écologistes. Un nombre croissant de citoyen.ne.s prennent conscience  de l'urgence climatique. Maintenant, c'est le temps de l'action. Fini les discours, les déclarations d'intentions, la constitution de commissions de réflexion, les tergiversations...Les conservateurs freinent des quatre fers pour retarder les transformations  indispensables pour sortir de l’injustice sociale et de la crise écologique : énergies renouvelables, bâtiments performants, économies territorialisées, agriculture paysanne, bio ….Les macronistes remontent le temps et tournent le dos à l’avenir : ils ne jurent que par le marché et relancent le nucléaire, sont debout sur les freins pour tout changement de modèle.

Pourtant, comme nous pouvons l'observer, y compris au Forum Economique de Bretagne de St-Malo cette semaine, des entreprises pilotes ont compris que les ressources (eau, sol, énergie...) ne sont pas illimitées...Certaines engagent une transformation volontariste en développant leurs modes de production et de commercialisation. Leur objectif n'est plus la croissance ou la maximisation des profits mais de répondre aux besoins des territoires...Nous allons sortir progressivement de la mondialisation libérale qui dévaste la planète car il le faut impérativement. Les politiques sont encore trop lentes face aux urgences. Bretagne Ecologie, depuis plus de 10 ans, alerte sur les ruptures nécessaires avec ce modèle en intégrant les nouveaux défis auxquels est confronté, la Bretagne (climatique, énergétique, démocratique...).

Pour la justice sociale, les méga-profits réalisés pendant la crise doivent aussi servir aux transitions. L’écologie politique commence par la sobriété et une meilleure répartition des richesses. Le ruissellement n’a pas eu lieu. Ce n’est pas une surprise ! Chacun doit prendre sa part à commencer par ceux qui ont le plus de moyens. Les collectivités, Région, Départements, EPCI ont également un rôle à jouer. Doivent-elles attendre que l’Etat leurs accordent moyens et compétences pour agir ?

Le temps du laisser-faire est révolu. Bretagne Ecologie est convaincue que la bonne échelle pour engager les transitions est celle des territoires accompagnés par une région forte et autonome. Les bretons doivent prendre leur destin en main et par exemple investir pour construire une politique régionale énergétique, pour ne pas subir la décarbonation et la sortie du gaz russe qui va peser cet hiver sur les ménages bretons.

 

Marie-Pierre Rouger, co-présidente

Michel Janssens, co-président

Goulven Oillic, conseiller régional

Contact : 06 07 69 45 15 (Marie-Pierre)

https://bretagneecologie.bzh/

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