Le 26 Avril 1986 avait lieu l’accident de Tchernobyl. Il ne devait plus jamais prendre fin.

 

En effet, ce 26 avril 2022, 36 ans plus tard, la catastrophe se poursuit à « bas bruit ».Le mensonge du nuage sans frontière est  toujours d’actualité .

Avec l’attaque des troupes Russes du complexe de Tchernobyl et son occupation dès le premier jour de la guerre, force est de constater que le nucléaire civil vient d’être rattrapé par le nucléaire militaire.

Il va sans dire que les risques de contamination et de dysfonctionnement du site peuvent avoir des conséquences catastrophiques. Il y a une impérieuse nécessité à arrêter la guerre mais tout aussi nécessaire est de sortir du nucléaire. Le tout nucléaire choisi par la France met tout le pays et ses habitants dans une situation de vulnérabilité sans précédent. Les 56 réacteurs nucléaires sont autant de cibles potentielles pour des attaques même non nucléaires. De plus, le nucléaire civil comme le nucléaire militaire ne sait que faire des déchets hautement radioactifs durablement. Les Français ont commencé à découvrir le problème et son ampleur dans les années 1990.

Dès lors, les sites pressentis pour accueillir cette « décharge ingérable de fait » se sont mobilisés très fortement. A Fougères, ce fut la création du Coedra. « Ni ici, ni ailleurs » . Le slogan clamé par des milliers de voix lors des manifestations contre l’enfouissement a, au cours de ces 35 ans de lutte, permis une prise de conscience de la réalité du nucléaire. Une technologie dangereuse, coûteuse, dépassée, liberticide. Aujourd’hui, les militants de Bure, lieu choisi par l’État pour créer la « poubelle nucléaire à la française », en font la triste et douloureuse expérience.

Le nucléaire est incapable de répondre à la demande de réduction des gaz à effets de serre dans les délais imposés par le changement climatique. C’est technologiquement impossible et économiquement insoutenable. Et ne parlons pas ici de notre prétendue indépendance énergétique grâce au nucléaire : il ne faut pas oublier que l’uranium est absent du territoire Français et est importé d’Afrique et du Kazakshtan !

La situation géopolitique actuelle montre la grande dépendance de la France et la fragilité de son approvisionnement.

Les énergies renouvelables, quant à elles, n’ont pas besoin d’énergie de base. Le vent, le soleil, la bio-masse sont partout disponibles et gratuits.

Des mesures immédiates, comme par exemple, améliorer la qualité des logements, rendre la mobilité plus accessible et moins polluante, définir un programme de sobriété développer de nouvelles stratégies industrielles de production de renouvelables, permettraient une transition énergétique et climatique à la hauteur des contraintes de diminution des GES.

De plus, il est essentiel de rappeler, alors que nous partageons les souffrances du peuple ukrainien, que les Energies Renouvelables sont aussi les énergies de la paix.

 

Nous invitons le plus largement possible à nous rassembler

ce 26 avril 2022 à 19h30

autour de l’œuvre à la vie à Fougères (jardin du Nançon),

en solidarité avec le peuple ukrainien et la population de Tchernobyl.

Startup Growth Lite is a free theme, contributed to the Drupal Community by More than Themes.